mardi 17 décembre 2013

Rapport méthodologique d’un outil de Mind-mapping

Site choisi : bubbl.us

Les sites proposés lors de cette séance permettent tous de réaliser une même fonction principale mais avec des outils et des caractéristiques différentes. Ce sont en effet des outils de Mind/Concept-mapping.
C'est-à-dire qu’ils permettent de visualiser des informations, des données sous forme de cartes ou schémas heuristiques, d’arbres à idées…
L’intérêt du Mind-mapping est donc de représenter un ensemble de relations entre des données selon une architecture précise (arborescence …) dans le but bien sur de mettre en valeur des informations en les structurant.

Le site que j’ai choisi de développer après différents tests est bubbl.us. Un site en ligne qui permet donc d’utiliser différents outils pour réaliser un Mind-mapping.

Comment se présente le site ?

Tout d’abord c’est un site qui est en anglais et il faut s’inscrire pour pouvoir avoir accès aux fonctionnalités. Une fois inscrit et enregistré sur le site, il est possible de commencer à construire sa carte heuristique avec les outils mis à disposition dans la version gratuite (en effet certaines fonctionnalités sont accessibles seulement après avoir souscrit à un forfait payant).



 Quelles fonctionnalités offre le site ? Que peut-on faire ?

Création de bulles et de relations par arborescence

Tout d’abord, comme son nom le suggère assez bien, le principe premier est la création de bulles (même si dans les faits ce sont plus des rectangles ou des carrés aux bords arrondis).
On part donc d’une bulle : on peut la nommer, changer sa taille ou sa couleur, la déplacer, mais encore lui attaché en pièce jointe un fichier de son ordinateur ou venant d’un site web (cette dernière fonction est seulement disponible dans la version payante).
Ensuite on peut bien sur créer de nouvelles bulles. Il est possible de créer directement une bulle « inférieure » à la bulle de départ à l’aide de CTRL+Enter ou avec l’aide d’un bouton/icone à l’intérieur de la bulle.
Pour ce qui est de la bulle « inférieure » créée, il est possible de lui ajouter une autre bulle « inférieure » grâce à la même méthode ou alors lui ajouter une bulle de même niveau (et donc une nouvelle bulle « inférieure » à la bulle de départ.
Enfin on peut créer une bulle indépendante et la relier à n’importe quelle autre bulle par une flèche.

Exemple avec les matières du Master 2 : 



Les autres fonctionnalités complémentaires du site

- Il est possible de zoomer librement sur l’ensemble de l’arborescence (ou de la "Map").

- Il existe un icône qui permet d’annuler la dernière action effectuée si jamais on s’est trompé et que l’on a fait une erreur.

- Il y a la possibilité de sélectionner précisément une ou plusieurs bulles à l’aide de la flèche. La sélection peut par la suite être copiée et être collée à un autre endroit.

- On peut également imprimer soit l’intégralité de son travail soit la sélection éventuellement effectuée.

- On peut importer des fichiers (version payante) mais également exporter son travail sous la forme d’une image ou sous la forme d’une page web.  

- La sauvegarde se fait à l’aide d’un icône où l'on peut cliquer mais on peut également mettre en place une sauvegarde automatique et régulière de son travail.

- On peut créer plusieurs dossiers (que l’on nomme de la manière que l’on veut) et dans lesquels il est possible de mettre plusieurs "Maps". On peut travailler sur plusieurs travaux différents en même temps.

- Enfin, comme c’est un site en ligne, il est possible de partager son travail avec les contacts d’autres utilisateurs que l’on possède. Grande interactivité car une fois la carte partagée, le contact peut la modifier autant qu’il le veut.



Ce dernier point est indéniablement le grand avantage de ce genre de Mind-mapping en ligne, par rapport aux logiciels classiques (type MindMeister ou PersonalBrain).
Après bien sur, ces autres logiciels sont plus développés et offrent plus d’outils, plus de possibilités.
C’est donc un site assez utile lorsqu’on est loin de son propre PC et de ses outils habituels.  
Un site qui nous permet donc de bien synthétiser ses idées en rapport à un thème précis en visualisant ses relations avec les autres thèmes ou sous thèmes.
Cependant peut-on dire que c’est un outil qui rentre à l’intérieur et qui aide le processus de recherche ou bien qu’il sert seulement d’illustration une fois la recherche effectuée ?

lundi 16 décembre 2013

Rapport sur Xmind

Xmind est un outil qui vise à trier, organiser et visualiser efficacement un ensemble d'activités, un concept, un programme, un organigramme, un rapport etc. 

Ses possibilités de partage et d'exportation aux formats plus traditionnellement utilisés (tels que Excel) le distinguent de certains logiciels concurrents.

Le fonctionnement basique de Xmind réside dans l'élaboration de schémas qui s'articulent par des relations entre des personnes, des lieux, des événements, des tâches qui reproduisent sous forme simplifiée l'organisation de tous ces éléments dans le cerveau humain. Il permet donc tout d'abord de forcer l'utilisateur à clarifier et synthétiser sa pensée, ce qui en soi représente une première étape lorsqu'on commence à élaborer une réflexion ou que l'on veut organiser cette dernière. Ensuite, la manipulation de l'outil peut permettre de révéler des relations entre deux objets que l'on n'aurait pas pu identifier de manière aussi explicite qu'au travers de cette manière schématique de les représenter et de les visualiser.

Xmind permet aussi d'organiser des tâches ou des activités avec la visualisation "Gantt View" qui permet de suivre dans le temps l'évolution des éléments que l'on a ajouté. Cela peut être particulièrement utile dans l'élaboration d'un programme pour en retrouver les différentes étapes. 

On note aussi la possibilité de considérer tantôt tel ou tel objet comme central dans la carte mentale, ce qui ne change pas fondamentalement le schéma en soi mais seulement sa configuration avec une mise en valeur d'un élément ou d'une relation en particulier. Il s'agit donc d'un schéma flexible que l'on peut manipuler et remodeler selon l'évolution de son raisonnement.

On peut s'interroger toutefois sur les capacités réelles de ce type d'outils à faire "avancer" la réflexion. Si elle permet de synthétiser ses idées et de les agencer efficacement, l'utilisation de ces logiciels nécessite d'avoir déjà penser en amont la construction et la hiérarchisation de ses idées. Est-ce vraiment un outil qui aide à élaborer et organiser son cheminement intellectuel ou reste-t-on dans une forme d'illustration de ce dernier ? Il me semble que c'est un point important qu'une utilisation approfondie de l'outil devrait pouvoir révéler.

Concernant enfin la visualisation du résultat auquel on aboutit, on peut regretter un certain statisme par rapport à des outils de visualisation tels que Prezi qui font aussi apparaître des relations entre plusieurs objets dans une vue dynamique pouvant intégrer différents types de support (audio, vidéo) et animant en quelque sort le schéma traditionnel. La différence notable entre les deux cependant est qu'avec Xmind, on peut observer les relations représentées dans l'ordre et selon le sens que l'on souhaite alors que Prezi impose une lecture particulière et ne permet pas forcément de visualiser l'ensemble des liens entre les objets évoqués.

mardi 10 décembre 2013

Rapport méthodologique d’un outil pour trier l’information


Site choisi : http://tagcrowd.com

Après l’exploration des différents outils méthodologiques pour trier l’information, celui qui a retenu mon attention est TagCrowd.
Ce site a été créé en Juillet 2006 par Daniel Steinbock, alors qu'il était étudiant en doctorat àl'Université de Stanford.
On se rend compte assez rapidement que c’est une application web permettant de visualiserla fréquence des mots dans un texteen créant ce qui est plus couramment connu comme un « nuage de mots » ou « tag cloud ».
Ce nuage de mots permet de visualiser assez rapidement ceux qui sont les plus importants en un seul coup d’œil. C'est-à-dire que plus un mot est cité et plus sa taille d’affichage sera importante.


Description du site et les différents types de texte à visualiser

Dans un premier temps, l’aspect général du site est assez simpliste :


Comme on peut le voir (en plus de réaliser les nuages de mots) on peut accéder au blog du site, consulter l’aide…

Ensuite pour ce qui est du cœur de l’outil, c'est-à-dire le fait de générer des nuages de mots à partir d’un texte, il peut être utilisé de trois manières différentes :

- On peut rentrer l’URL d’une page Web pour visualiser la fréquence de tous ses mots. Un procédé qui peut être moins précis que directement un texte. En effet, il présente vraiment tous les mots de la page (même des mots qui n'aurait aucun rapport avec le texte qui nous intéresse).

(Exemple si l’on utilise l’URL du blog du séminaire) :



 - On peut directement taper ou coller un texte dans le cadre prévu à cet effet pour obtenir son nuage de mots.

(Exemple si on l’on colle l’introduction de ce rapport dans le cadre et qu’on génère le nuage de mots) :



- La troisième possibilité est de télécharger un fichier texte pour visualiser les mots.

Une fois le type de texte rentré, il faut appuyer sur le bouton « visualize » pour voir le nuage et la fréquence des mots.


Différentes options pour visualiser les mots



Pour la visualisation, on a la possibilité de régler des options selon ce qui nous convient le mieux. Les différentes options sont :

- la langue. On peut visualiser les mots dans la langue que l’on souhaite,

- le nombre de mots. On peut régler un nombre maximum de mots à visualiser qui est compris entre 25 et 100. Il est préférable de visualiser un petit nombre de mots pour les textes courts et un grand nombre de mots pour les textes plus longs,

- la fréquence. On peut afficher ou pas un mot selon le nombre de fois qu’il apparaît dans le texte. Par exemple si l’on rentre le nombre 3, seul les mots apparaissant au moins 3 fois seront affichés. Il est possible également d’afficher le chiffre exacte de la fréquence de chaque mot,

- le groupement de mots. On a la possibilité si on le veut de grouper les mots ayant des liens les uns envers les autres,

- la suppression de mots. On peut en effet choisir des mots que l’on veut exclure manuellement de la visualisation (assez utile pour les mots inutiles tels que "le", "la", "un", "de" et les autres prépositions ou conjonctions).

Par ailleurs, on peut enregistrer les nuages de mots générés pour notre recherche, notamment sous format HTLM et PDF.


Cet outil est donc très utile lorsque l’on a un texte, un site web ou un document texte pour savoir de quels thèmes principaux ils traitent en visualisant la fréquence de tous ses mots et ainsi savoir ceux qui reviennent le plus souvent. On peut donc savoir assez rapidement si un texte va pouvoir nous intéresser ou non.

lundi 9 décembre 2013

Utilisation comparée de TagCrowd et Voyant Tools

Les outils TagCrowd et Voyant Tools présentent la même simplicité d'utilisation et se complètent dans leurs focntionnalités. Ils permettent tous les deux d'évaluer puis d'afficher la récurrence des mots sur une page Internet ou dans n'importe quel texte que l'on peut copier coller. La visualisation est proportionnelle à la récurrence du mot dans le texte, autrement dit plus le mot est cité, plus sa taille d'affichage sera importante.

Dans TagCrowd, on peut copier coller un texte ou une adresse url et même télécharger un fichier. Ensuite, un panneau apparaît avec des mots de différentes tailles auxquels est accolé un chiffre indiquant le nombre de fois où ils se trouvent répétés dans le texte. Le problème qui se pose immédiatement est que les mots les plus récurrents ne sont pas forcément les plus pertinents, ce sont des articles (le, la, les, ce...) ou des conjonctions de coordination. En ce qui me concerne, j'ai fait le test avec un article de mon blog et c'est l'article partitif "de" qui arrivait largement en tête ! Pour contourner ce problème, on peut sélectionner dans les options les termes que l'on ne souhaite pas voir apparaître. J'ai ainsi supprimé tous les articles et conjonctions qui ne permettent que d'articuler les propos et ne sont nullement représentatifs d'un point de vue épistémologique. On obtient ainsi un résultat plus affiné et plus cohérent avec le propos. Dans l'exemple que j'ai choisi, les noms des protagonistes de mon article Grace et Fu-Chi sont plus visibles ainsi que les noms de lieux "Chine", "Tianjin", "concessions", "ville" ou encore les termes se rapportant à l'analyse historique ("historique", "récit", "témoignages).
TagCrowd offre enfin la possibilité d'exporter le résultat en format HTML que l'on peut directement intégrer dans son blog (ce que j'ai fait ci-dessous) ou en format pdf.


created at TagCrowd.com


J'ai effectué le même travail avec Voyant Tools. Les résultats sont les mêmes qu'avec TagCrowd concernant la prédominance des articles et conjonctions. En revanche, il ne semble pas qu'il soit possible comme pour TagCrowd de ne pas afficher certains termes. L'analyse de la récurrence des termes, de leur localisation est beaucoup plus fine que sur TagCrowd. Quatre panneaux latéraux  indiquent la visualisation proportionnelle de l'apparition du mot dans le texte, la comptabilisation exacte du nombre de citations du terme, un graphique montrant les tendances d'utilisation du mot dans le texte avec des fréquences relatives et enfin l'emplacement exact du terme dans le texte.
S'il semble possible d'enregistrer ou d'exporter le corpus en lui-même, il apparaît cependant impossible de sauvegarder chaque élément séparément.

Pour conclure, on peut dire que ces deux outils offrent des fonctionnalités différentes qui peuvent être utiles selon les besoins et les intentions de sa recherche. Pour une visualisation plus fine, pertinente et surtout représentative du contenu épistémologique d'un texte, on préférera TagCrowd. Pour une recherche plus systématique et précise d'un point de vue quantitatif, les fonctionnalités de Voyant Tools semblent plus adaptées. Si l'on souhaite réaliser une étude révélant des tendances historiographiques par exemple, on utilisera peut-être davantage TagCrowd tandis qu'une étude s'intéressant à l'aspect purement lexical d'un texte sera sans doute plus efficace avec Voyant Tools.

mardi 3 décembre 2013

Zotero et la question des sources

Je voulais au départ utiliser et présenter Zotz mais je ne parviens pas à l'installer sur Firefox car il est indiqué que la version que j'utilise n'est pas compatible avec cet outil. J'ai vu sur le site qu'il  ne fonctionne qu'avec les versions 2.x or j'utilise la dernière version 25.0.1.

Plus qu'une présentation précise de Zotero que nous sommes maintenant nombreux à utiliser, je préfèrerais soulever une question importante pour notre travail d'historien, celui de la gestion des sources. Zotero est certes un outil très efficace pour répertorier et exploiter des références bibliographiques mais il me semble que la question des sources apparaît plus problématique. En particulier, comment inventorier les nombreux documents d'archives que nous sommes amenés à citer. On peut certes enregistrer les références du lieu d'archives, de la série et du carton mais on doit aussi préciser le type de documents, la date et le titre. Or, dans un même carton, on peut avoir des documents de plusieurs natures et rédigés à des dates différentes. On ne peut pas ajouter chacun des documents car cela semble un travail trop gigantesque. La solution serait-elle d'entrer les références générales puis d'ajouter soi-même les informations plus précises se rattachant au document cité ? C'est une interrogation précise que je me pose actuellement dans le cadre de mes recherches. J'aimerais donc que l'on puisse en discuter ensemble dans le cadre du séminaire.

Compte-rendu sur le « Texas Slavery Project »



Le projet qui date de 2007-2008 a pour objectif d’analyser l’expansion de l’esclavage à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, plus précisément au Texas, de 1837 à 1845.
Plusieurs outils sont mobilisés pour offrir un espace de partage, de visualisation, de compréhension, d’interaction et de pédagogie à partir de cette problématique.

Le site s’articule autour de trois grands axes :

1) Des cartes dynamiques qui permettent de montrer la répartition et la proportion des esclaves et des esclavagistes au Texas. L’évolution que l'on peut suivre est non seulement spatiale et numérique mais elle est aussi chronologique et c’est là, à mon sens, l’une des forces de ces cartes que de réussir à combiner les données dans le temps et l’espace. Chaque comté du Texas peut également être visualisé séparément des autres. On peut donc alterner entre une vue générale de l’Etat du Texas (à l’époque une république indépendante) et une vue plus précise d'un comté ou de plusieurs comtés. Cette précision peut être spatiale (à l’échelle du comté), temporelle (une année) ou quantitative (évolution des populations d’esclaves et d’esclavagistes en un lieu et pour un temps donné).

2) Une base de données avec un moteur de recherche qui permet de retrouver les données quantitatives utilisées pour réaliser les cartes. On peut y retrouver les données précises pour tous les comtés du Texas en alternant de la même manière que pour les cartes entre données générales et données plus précises. D’autre part, plusieurs graphiques combinent ces données selon des axes précis. Surtout, un graphique que l’on pourrait qualifier de « collaboratif » ou « interactif » permet d’assembler les données et les statistiques selon ses propres recherches ou analyses. Là aussi c’est une bonne initiative qui invite à sortir d’une lecture passive des données et des résultats de recherche souvent présentés sous forme d'une représentation fixe qui vient illustrer l’analyse.
A noter que le moteur de recherche des données permet d'effectuer une recherche soit par comté, soit de manière quantitative (nombre d'esclaves, d'esclavagistes). On peut ensuite exporter toutes les données qui ont été classées sous forme de tableau. Il semble que le format soit "txt" et non "xls". J'ignore si cela pose problème pour une utilisation sur QGIS par exemple. La source de chaque donnée entrée est indiquée quand elle est connue mais pas de manière précise puisqu'on peut voir seulement la nature du support (par exemple, un microfilm).

3) Les sources primaires composées de témoignages de contemporains ayant vécu au Texas à cette époque. On trouve des lettres personnelles, des articles de journaux, des documents officiels tels que des lois etc. Chaque document peut être exporté au formal xml.

Dans ce projet, on n'a pas d'analyse écrite mais seulement une compilation de données quantitatives et visuelles autour d’une problématique précise. On peut considérer le site comme une base de données interactive s'adressant à des chercheurs qui travaillent sur l’histoire de l’esclavage aux Etats-Unis. Par rapport à d'autres plateformes qui brassent un grand nombre de données et des problématiques assez larges, celle-ci donne l'exemple d'une mise en pratique possible d'une histoire numérique autour d'un objet d'étude spatialement et temporellement plus restreint.

Concernant des projets francophones, on peut citer le portail Telma du CNRS qui recense des projets  d'édition électronique de sources primaires et d'instruments de recherche nécessaires à leur exploitation.


Rapport méthodologique d’un outil de gestion bibliographique

Site choisi : Librarything, http://www.librarything.fr

Lorsque l’on arrive sur le site on peut voir une présentation générale, on peut faire une visite rapide pour comprendre le principe du site, on peut soit se connecter soit s’inscrire, on peut aussi visualiser les activités importantes et récentes.

Comment peut-on présenter Librarything ?

On peut dire que c’est une sorte de réseau social et un outil pour cataloguer des livres. On peut y créer son propre catalogue avec les livres pouvant nous intéresser, qu’on a consulté ou que l’on a lu. On peut mettre en commun son catalogue en ligne pour communiquer avec d’autres utilisateurs par différents moyens.


Comment fonctionne-t-il et comment l’utiliser ?

- On peut rechercher le livre par titre, par auteur ou par un identifiant précis. Si le livre est disponible, on peut le choisir dans l’édition voulu. Par ailleurs, si le livre n’est pas disponible, il est possible de le rentrer manuellement.
On choisi où rechercher les livres (sites comme Amazon ou encore des sites de n’importe quelle bibliothèque).
-On gère ensuite sa bibliothèque, on peut visualiser son catalogue sous la forme d’une liste de livres avec leurs couvertures. Après on peut réaliser différentes recherches dans cette liste,  trier et classer les livres grâce à des étiquettes par mots-clés, éditer manuellement les informations sur les livres, imprimer sa bibliothèque ou encore écrire ses propres critiques.



- Si l’on ne sait pas précisément quel livre on veut, on peut faire une recherche par mots-clés et consulter les suggestions fournies par le site qui peut s’appuyer sur des informations fournies par d’autres utilisateurs. Possibilité de savoir quels utilisateurs possèdent ce livre dans leur bibliothèque, ce qu’ils en pensent et consulter les critiques qu’ils on pu éventuellement émettre.
- On peut bien sûr gérer son profil utilisateur avec des informations sur soi, sur sa bibliothèque que l’on peut totalement partagée ou partagée partiellement en gardant certaines informations privées.



On peut partager les informations que l’on désire avec les autres utilisateurs. On peut aussi consulter et voir les principales tendances.
- Le site est fortement interactif et met en place des forums de discussion. On peut participer à des groupes qui nous intéressent ou créer son propre groupe de discussion. On peut voir les conversations dans tous les groupes ou seulement dans nos propres groupes. On peut lire que ce que les autres utilisateurs disent ou bien sûr poster soi-même des messages.







 - D’autres optionalités sont disponibles comme localiser certaines bibliothèques et évènements pouvant nous intéresser.
-  On peut aussi partager ses informations du site sur un blog ou encore sur Twitter.


On peut dire quand même que c'est un bon site pour gérer la liste des livres de sa bibliographie, la modifier ainsi que ses références. On peut voir les listes des autres utilisateurs ainsi que leurs critiques pour avoir d’autres points de vue sur les livres. Importante interactivité de part la possibilité de rejoindre des groupes de discussion.  

Cependant cet outil, très adapté aux livres, ne l'est pas aux articles et aux autres sites internet. Donc pas adapté à la gestion d'autres types de références que les livres.
Il est aussi moins pratique que Zotero dans la mesure où il est nécessaire de passer par le site pour ajouter la référence d'un livre. Alors que lorsque l’on télécharge le logiciel Zotero, on peut ajouter directement la référence de l’endroit où on l’a trouvée grâce à un icône spécial. 

Mission 3 : Compte-rendu critique d’un site historique

Site: “Hypertext History: Our Online American History Textbook”.

Le site choisi est un site à la fois riche, très complet mais également assez complexe sur l’histoire des Etats-Unis.
C’est donc un site qui a pour objectif de décrire et de retracer une histoire des Etats-Unis en ligne de manière numérique et grâce au principe d’Hypertext.
En clair le principe est d’utiliser les nouvelles technologies (numériques) pour améliorer l’enseignement et la recherche sur l’histoire des Etats-Unis.



Aspects généraux du site et modes de navigation :

Lorsque l’on est sur la page d’accueil du site, on peut naviguer dessus et rechercher des informations à l’aide de plusieurs entrées :

- En effet, on peut trouver ce que l’on recherche d’abord par les catégories présentes en bas du site :
    
    - Il y la catégorie « Era » qui permet de trouver toutes les informations disponibles en rapport à la période historique choisi et sélectionnée. On trouve toutes les périodes caractéristiques de l’histoire des Etats-Unis.
    - On trouve aussi la catégorie « Topics » qui permet là de trouver des informations en rapport à un ou plusieurs thèmes qui nous intéressent.
    - La catégorie « Resources » elle nous donne accès aux informations selon le type de source (les sources primaires et écrites, les témoignages/voix de différentes personnes ou encore les sources multimédia comme des vidéos ou des documents audio).
    - Enfin, il y aussi une catégorie « References » pour trouver des références plus précises.

- On peut également trouver les informations désirées à l’aide de la frise chronologique présente en haut du site :

Cette frise est appelée « Timeline » et nous permet de visualiser toutes les périodes de l’histoire des Etats-Unis.
Sur la frise, de manière horizontale, il y a les dates et les événements sont placés chronologiquement en fonction dessus. Sur le côté horizontal de la frise, on trouve certaines catégories (Media, Documents, Textbook, Teaching).
L’intersection de la période et de la catégorie aboutie à une case interactive où l’on peut cliquer et avoir accès à toutes les informations.
Il est aussi possible avec un curseur horizontal de parcourir la frise et de pouvoir naviguer vers toutes les périodes.



Naviguer sur le site par rapport aux périodes historiques :

On se rend compte ensuite que lorsque l’on sélectionne une période précise, on peut consulter de nombreuses informations sur cette dernière.
En effet, pour chaque période, on a au choix accès à divers documents écrits plus ou moins précis. On peut trouver la description de certains événements caractéristiques qui se sont passés durant la période. On peut également consulter la biographie de personnalités importantes de la période.
On peut trouver aussi des documents audio, des films ou encore des images.
Enfin on trouve des cours complets sur la période, des liens vers d’autres sites ou encore des quizz pour exercer ses connaissances.

Il y a bien sur aussi de nombreuses cartes par période, outil ou thèmes.

Donc un site qui se veut comme une histoire complète des Etats-Unis de manière numérique.
Il essaie d’apporter dans le même espace numérique toutes les informations (documents textuels, audio, vidéos, cartes, images, définitions) nécessaires pour visualiser et maîtriser de manière exhaustive l’histoire des Etats-Unis.

Selon moi, le site est assez bien complet au niveau de la diversité des informations disponibles, il apporte aussi plusieurs entrées différentes pour la consultation. On peut aussi bien raisonner dans une optique purement historique grâce au classement des données par période mais on peut également travailler sur les Etats-Unis de manière thématique et en choisissant les types de sources.

Un site qui utilise l'Internet pour recueillir des informations, des faits ou des évènements du passé. Une nouvelle méthode de construction d'une archive numérique.
Interactivité dans le site internet afin que les visiteurs puissent apporter leur participation (leurs souvenirs et autres documents historiques).
Il encourage lesgens à participer et à faire de l'histoire dans ce nouveau média.
Il tente d’évaluer et d’améliorer la validité et la valeur de ses sujets (en réalisant des études qualitatives).

Un site assez bien organisé et complet qui nécessite une bonne compréhension préalable des outils et du mode de navigation. Une fois ce travail réalisé, il est plutôt facile de mener sa recherche et son analyse de la manière qui nous convient le mieux.


Proposition de sites de tentatives comparables dans l’espace francophone :

Histoire générale :


Histoire des États-Unis :

lundi 2 décembre 2013

Semaine 4 : Les archives de l'infini et la numérisation de masse-Pistes sur les lectures


1) Dans ces lectures, on se rend très vite compte que le premier sujet principal est la question de la numérisation.

(Cohen & Rosenzweig, Digital History, Chapter 3 (Becoming Digital))

Numérisation ?

- Les avantages et les inconvénients de la numérisation
- Les différentes raisons et les façons dont le texte peut être numérisé
- Les avantages et les coûts de marquage de texte
- Les façons de numériser des images
- Les manières de numériser le son et les images en mouvement
- Les personnes qui réalisent la numérisation, les acteurs

Le passé était analogique. L'avenir est numérique. Une quantité étonnante de l'enregistrement historique analogique est déjà devenue numérique dans la dernière décennie.
Les nouvelles générations d’historiens sont de plus en plus formées aux techniques du numérique.
Historiens, bibliothécaires, archivistes vont entrer dans le jeu de numérisation de peur de se laisser distancer et d’être mis de côté.
Alors que les données analogiques utilisent un flux variable et continue, des données numériques sont un échantillon des données d'origine encodées de manière binaire (1 et 0) sur un ordinateur.
(comparaison entre la montre-bracelet et l’horloge numérique).
La numérisation et notamment le stockage ont un coût important.
Le lieu en puissance qu’est l'ordinateur permet de baisser le coût du stockage numérique mais également d’augmenter significativement la vitesse des réseaux informatiques.
À première vue, le débat entre analogique et numérique semble s'appliquer aux sons et images et non à un texte, qui a la même qualité d’impression que des données numériques.
Cependant des problèmes comparables dans la numérisation de texte existent. Question de la densité des données.
Il peut être impossible (ou tout au moins très difficile) de passer de l'analogique au numérique sans perte d'information.
La numérisation peut être imparfaite, difficile et coûteuse.
Le numérique met en valeur et développe l’avantage de l’accès à de nombreuses sources historiques pouvant être difficiles à trouver.
Le numérique permet aussi aujourd’hui à plus en plus de personnes d’effectuer des recherches  car les ressources sont facilement accessibles.


2) Ensuite on s’intéresse à la façon de préserver le passé avec l’évolution des sources et l’aide du numérique (entre rareté et abondance).

(Rosenzweig,"Scarcity or Abundance? Preserving the Past in a Digital Era," American Historical Review 108, no. 3 (Jun 2003): 735-762).

Ainsi les historiens doivent penser simultanément à comment faire des recherches, à écrire et à enseigner dans un monde de l'abondance historique.
Mais les historiens ont du mal à prendre en compte ces problèmes « techniques » qui sont pour eux hors champs des sciences sociales.
Les questions les plus importantes au sujet de la conservation numérique sont juridiques, sociales, culturelles, économiques, politiques.
Les historiens peuvent aussi être confrontés à un changement de paradigme fondamental d'une culture de la rareté à une culture de l'abondance.
Mais est ce que cette abondance apporte une meilleure ou une histoire plus réfléchie ?
Changements de méthode des historiens pour s’adapter à l’abondance des sources historiques.

Des débats entre bibliothécaires, archivistes et historiens sur les sources et leur conservation.


3) Une nouvelle manière de faire de l’histoire : l’histoire en ligne.

(Cohen & Rosenzweig, Digital History, Chapter 6(Collecting History Online))

Faire de l’histoire en ligne induit des thèmes principaux :

- Utilisation de l'Internet pour recueillir des informations, des faits ou des évènements du passé (Pourquoi faire de l’histoire en ligne ?).
- Mise en place de projets se prêtant à cette nouvelle méthode de construction d'une archive numérique (aussi grâce à de nombreux outils).
- Volonté de développer l'interactivité dans les sites internet afin que les visiteurs puissent apporter leur participation (leurs souvenirs etautres documents historiques). La question aussi des acteurs de cette histoire en ligne.
- On encourage les gens à participer et à faire de l'histoire dans ce nouveau média.
- Évaluer et améliorer la validité et la valeur de ces sujets (en réalisant des études qualitatives).
- Egalement recueillir plus facilement des images et des récits personnels avec le web. Cela peut être un outil précieux et peu coûteux pour atteindre les personnes dans le monde qui pourraient avoir des souvenirs ou des matériaux utiles pour un sujet historique.
Nécessité de collecter et conserver les sources avant qu’elles ne disparaissent.


4) Les technologies numériques ont des impacts sur les historiens et leur écriture de l’histoire

(Anderson, "Past Indiscretions: Digital Archives and Recombinant History," to appear in Interactive Frictions, ed. Marsha Kinder & Tara McPherson (2009)).

Les logiques narratives de la base de données et du moteur de recherche ont donné lieu à
deux mouvements divergents :
-          d’un côté une histoire « totale » autour de l’Encyclopédie et portée par des concepts d’épistémologie historique.
-          d’un autre côté la volonté d’exploiter le potentiel de la technologie numérique pour essayer de prendre en compte les visions du passé.

Les technologies de l'information numérique ont indéniablement changé la façon dont les données historiques sont saisies, traitées et diffusées.
Les bases de données et les moteurs de recherche sont les principaux mécanismes d'organisation et de diffusion de l'information dans les réseaux numériques.
Les technologies numériques ont permis une recombinaison dans la construction historique.

Histoire numérique

Comme l'émergencede l'appareil photographique qui modifie au 19 ème siècle les perceptions du monde, les outils numériques de plus en plus puissants pour stocker et récupérer des informations historiques influent maintenant la façon dont le passé est conçuet reconstruit.
La portée mondiale et la capacité pratiquement illimitée de l'Internet a inspiré les universités, les bibliothèques et les archives pour se positionner en tant que distributeurs plutôt que simplement conservateurs de l'information. En conséquence, les ressources institutionnelles sont de plus en plus dirigé vers la numérisation et à l'organisation de l'information historique dans les bases de données qui sont accessibles via les réseaux informatiques publics et propriétaires.
Avec l'incorporation devisuels (film, vidéo, télévisées) historiques dans les programmes universitaires, les historiens ont commencé à reconnaître la puissance de la représentation cinématographique. La reconstruction historique dans les films.
En termes pratiques, les implications de la technologie numérique pour l'archivage ont surtout porté sur les questions techniques et la meilleure façon de conserver ainsi que de diffuser des informations historiques en utilisant les réseaux en pleine expansion. Des débats importants ont émergé autour des questions de propriété intellectuelle et le contrôle des images d’archives (films, enregistrements vidéo et sonores). Surveillance par des sociétés (Fondation Long Now : conservation de la culture numérique, Fondation Electronic Frontiers : promeut la liberté d'expression dans le domaine numérique).

Archives totales, histoire et mémoire 

Les histoires numériques changent la perception du rôle de l’historien. L'historien de l'ère moderne est souvent caractérisé comme un détective ou un esprit professionnel formé pour rechercher et juger de l'authenticité des preuves historiques, des objets et des témoignages.
Mais il doit quand même maintenant composer avec la construction de bases de données,  l'accumulation d'énormes volumes d'événements historiques, des faits et des images. 
La question de l’histoire dans les films. Enregistrements vidéo avec des témoins accessibles (histoire orale, documentaire). Interrogation sur le rôle de la mémoire. 
La responsabilité de prévenir l'effacement, l'oubli ou le déni de l'histoire. 
C'est dans l'interaction active entre mémoire et oubli (ce qu’Andreas Huyssen a appelé «oubli créatrice») que le senshistorique est construit.




 5) Différentes études et exemples liés à la numérisation et à la conservation.

- (Lyman & Varian, "How Much Information? 2009 Report on American Consumers, UCSD: Global Information Industry Center, pp. 8-14).

Une analyse quantitative, précise et poussée de la consommation d’énergie numérique aux Etats-Unis en 2008 avec un principe d’estimation et d’extrapolation.

Quelle quantité d'informations a été consommée par des personnes aux États-Unis en 2008? Les statistiques comprennent des informations consommées à la maison comme à l'extérieur de la maisonavec des motifs d'aller au cinéma, écouter la radio dans la voiture, ou de parler sur un téléphone portable. Il ne comprend pas d'informations consommées par des personnes en milieu de travail.

Quelques conclusions pour les Etats-Unis sur l’utilisation de l’information numérique ces 30 dernières années (depuis l’apparition du premier ordinateur en 1981) :

- Les Américains passent une énorme quantité de temps à la maison à recevoir des informations numériques (moyenne de 11,8 heures par jour).

- Les octets d'informations consommées par les américains ont augmenté de 5,4 % chaque année depuis 1980 (beaucoup moins que la croissance du taux de la technologie informatique).

- Environ 3,6 zettabytes (ou 3600 exaoctets)d’informations consommées dans les maisons américaines en 2008. Les Américains passent 41 % de leur temps (consacré à l'information numérique) à regarder la télévision. Mais cela représente moins de 35 % des octets d’information.

- Les jeux informatiques et vidéo représentent 55% de tous les octets d'information consommés à la maison, parce que les consoles de jeux modernes et PC de créer d'énormes flux de graphiques.

Ils écoutent aussi la radio.
Cette étude montre bien l’importance et l’ampleur de la consommation de technologies numérique en général à travers cette étude aux Etats-Unis.

  
- (Wilkinson, "Remember This? A Project to Record Everything We Do in Life," The New Yorker (28 May 2007)).

Gordon Bell veut numériser et conserver ses archives avec l’aide de collaborateurs.

Les archives de Bell contiennent cent vingt-deux mille e-mails, 58 000 photographies, des milliers d'enregistrements d'appels téléphoniques qu'il a faites, chaque page Web qu’il a visité. Il a aussi conservé depuis 2003 toute l'activité de son bureau (par exemple les fenêtres qu’il a ouvert), huit cents pages de dossiers de santé  (y compris des informations sur la vie de la batterie dans son stimulateur cardiaque), les livres qu'il a écrits ou ceux de sa bibliothèque,  les étiquettes de bouteilles de vin dont il a joui ou encore l'enregistrement d'un voyage à vélo à travers la Bourgogne.
Bell est un ancien ingénieur puis chercheur pour Microsoft à San Franscisco.
Les archives de Bell comportent deux sections : une partie historique et une partie contemporaine.

Bell se rend compte qu’il faut ajouter des matériaux contemporains à ses archives (images SenseCam).
Question du partage de ses archives personnelles.
Dans l'article que Bell a écrit en 2001 pour annoncer qu'il avait terminé la première partie de ses archives, il est dit que l'obsolescence des logiciels et de la technologie était une menace pour une archive de l'ordinateur


- (Daniel H. Pink, "Folksonomy," New York Times (December 11, 2005)).

En 1876, Melvil Dewey a élaboré une méthode élégante pour classer les livres du monde. Le système décimal Dewey divise les livres en 10 grandes disciplines, en plusieurs centaines de sous-zones et attribue ainsi à chaque volume un nombre précis.
Mais sur Internet, une nouvelle approche de la catégorisation est en train d'émerger. Thomas Vander Wal, un architecte de l'information et développeur Internet, a surnommé folksonomie le principe de taxonomie.
Une folksonomie commence avec un marquage qui permet de catégoriser.
La force cumulée de toutes les balises individuelles permet de produire un système auto-organisé pour la classification des matériels numériques.
C’est un principe où tout le monde peut participer sans être spécialiste.
Cette folksonomie peut s’appliquer à différents domaines comme les catalogues de musées ou le classement des livres dans les sites (exemple Amazon).